Happy Frites Mobile

Happy Frites Food Truck Happy Frites, la friterie qui vous rend heureux depuis 2014,
se déplace désormais là où vous en avez besoin grâce à son Food Truck Happy Frites Mobile !

Réservez notre Food Truck pour tous vos évènements tels que mariage, anniversaire, portes-ouvertes, festival ou toute autre occasion lors de laquelle vous souhaitez donner la frite à vos invités.

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Qui sommes-nous?

Happy Frites a été fondé par Valérie Degrijse en 2014. Après un parcours hétéroclite, cette jeune femme énergique ancienne professeur d’éducation physique, ancienne championne du monde de Judo et ex militaire top sport s’est reconvertie dans la restauration rapide en reprenant une petite baraque à frites à Strée sur la commune de Modave.

Sa bonne humeur communicative, son sens du commerce et la qualité des Produits qu’elle sélectionne avec soin lui ont permis de  se créer une clientèle fidèle.

Forte de sa réussite avec sa friterie fixe, elle s’est lancée en 2016 dans une nouvelle aventure : le Food Truck. Depuis, Valérie met son expérience au service de vos évènements publics ou privés en vous proposant différentes Formules adaptées à chaque occasion.

Aujourd'hui

Entourée d’une équipe sympathique et dynamique, elle est toujours prête à donner la frite à chacun de vos événements !

Découvrez dans notre galerie de nombreuses photos de quelques-uns des événements publics auxquels Happy Frites a participé. Suivez notre actualité en direct sur Facebook  et restez informés en temps réel de notre présence sur les évènements publics de votre région.

Dans la presse :

VALÉRIE DEGRIJSE – HAPPY FRITES

Friteries

ELLE MET DES FRITES DANS SA VIE

04/11/19

Valérie Degrijse a été judokate, militaire, enseignante… et a trouvé le bonheur dans l’horeca. Cette jeune cheffe d’entreprise n’est pas au bout de ses projets, individuels ou partagés.

Elle a 37 ans, est indépendante sur le territoire de la commune de Modave et, comme les chats, a déjà vécu quelques vies bien remplies. D’abord celle d’une sportive de haut niveau, spécialité judo. Issue d’une famille attachée aux chiffres – ses parents sont experts-comptables – et fille unique, Valérie la Brabançonne trouve dans le judo une expression et une quiétude qui lui permettent de traverser sans encombre les difficiles périodes de l’adolescence et de l’éloignement de sa famille, compétitions obligent.

Diplômée en éducation physique en 2003, elle occupe un premier poste d’enseignante et cumule avec ses activités de judokate ainsi que des cours de fitness dans une salle. “Le judo m’a appris à me battre dans la vie, à gérer la pression, c’était très utile quand on est en décalage complet par rapport aux jeunes du même âge. Je ne sortais pas le week-end puisque j’avais des compétitions mais ce n’était pas grave, je vivais pour ma passion du judo”, se souvient-elle.

Très vite, les efforts paient. Valérie devient élite des moins de seize ans, dans l’équipe nationale et commence à voyager, là où les compétitions l’emmènent et où les médailles se succèdent.

Être proche des gens

“De l’enseignement du sport, je suis arrivée au sein de l’armée pour y accomplir mon service militaire “volontaire”. J’étais casernée à Eupen et m’entraînais avec des para-commandos, ce qui n’était guère facile mais j’ai réussi à y faire ma place. Au point que je suis devenue la première femme “top sport” au sein de l’armée belge. L’armée, c’est une leçon de vie et un travail d’équipe, bref l’inverse du judo qui est un sport solitaire.” En 2006, tout s’écroule : une judokate cubaine arrache l’épaule de Valérie lors d’un combat. Cet accident de tatami met un terme à sa carrière, à seulement 24 ans. Elle subit deux opérations qui nécessiteront une revalidation pendant un an.

“J’ai pris la décision d’arrêter l’armée sur-le-champ car cela me rappelait trop le judo. Je ne parvenais pas à prendre du recul. J’étais entrée dans ce sport comme en religion, faire autre chose était inconcevable”, constate Valérie.

Il faudra malgré tout ouvrir un nouveau chapitre. Ce sera celui de l’animation sportive au sein de la Ville de Herstal. L’aventure durera sept ans.

Le philtre de l’amour vient en ajouter une couche et fait entrer Valérie dans la grande famille des forains, en région liégeoise. C’est d’ailleurs par cette entremise qu’elle entamera sa vie de cheffe d’entreprise. “Une personne de la famille de mon compagnon remettait une friterie à Strée. Le comble, c’est que je n’avais jamais mangé une seule frite à cause de mon régime sportif et ne supportais pas l’odeur de la graisse… mais j’ai saisi l’opportunité ! Une étude de marché a tout de suite mis les atouts en évidence puisque pas moins de 9.000 véhicules empruntaient alors la route de Strée, passant devant la friterie. Aujourd’hui, le chiffre est monté à 14.000. C’est là où j’ai décidé de devenir indépendante à titre principal, l’ayant déjà été à titre complémentaire car j’avais vendu des assurances.”

Nous sommes en juillet 2014, Happy Frites est né. Valérie est seule dans son commerce, qu’elle ouvre six jours sur sept. Elle ne prend aucun congé pendant deux ans. Cet engagement professionnel lui coûtera d’ailleurs son couple à l’époque.

L’ère du foodtruck

En 2017, elle saisit l’opportunité d’acheter une petite remorque pour participer à des événements. Un véhicule qui sera revendu pour acheter le premier foodtruck et officialiser Happy Frites sur les routes et les grands rendez-vous de la région. Mais pas seulement. “Nous nous déplaçons pour les anniversaires, les brocantes ou encore les festivals. J’ai engagé une ouvrière qui tient la friterie de Strée pendant que je vais en extérieur.  Nous travaillons évidemment dans la province de Liège mais bien au-delà, nous avons pris part à des festivals aux quatre coins de la Wallonie.”

En 2018, la trop forte demande contraignant Valérie et son équipe à refuser plusieurs événements programmés le même soir (ils ne disposent hélas pas du précieux don d’ubiquité), l’achat d’un second foodtruck s’était imposé. Ce camion a depuis été revendu… au profit de l’acquisition de la friterie fixe du terrain de football de Mons-lez-Liège (Flémalle). Vieillotte voire même vétuste, elle a été très avantageusement remplacée par l’aménagement d’un container maritime, pour lequel une personne est embauchée. Un emplacement stratégique en vue de l’arrivée, à moyen terme, de l’ensemble des entraînements des clubs de football de la commune. Soit autant d’estomacs creux et affamés à remplir…

Et puisque ça ne suffisait pas et que dans une journée, il y a tout de même 24 heures, Valérie est aussi conseillère communale (dans l’opposition). “Je trouvais que les autorités communales n’étaient pas assez proches de la population, justifie-t-elle. J’ai fait ça pour aider les gens.” Un peu saint-bernard dans l’âme, Valérie œuvre déjà en faveur de son prochain, en offrant de la marchandise aux clients quand elle est à la veille d’une fermeture de plusieurs jours, ou en écrasant les prix des barquettes de frites pour les séniors de Modave. “Je déteste le gaspillage, jeter m’énerve. Je préfère donner et faire plaisir.”

Enfin, à l’exploitation de deux friteries fixes et d’un foodtruck, s’ajoutera dans les prochains mois un autre projet : la rénovation d’un bâtiment, proche du Pont-de-Bonne, comprenant actuellement une friterie et un café. Jusqu’au prochain challenge car, manifestement, cette jeune cheffe d’entreprise n’est pas au bout de son capital créatif et entrepreneurial.

https://www.ucmmagazine.be/portraits/valerie-degrijse-happy-frites/

 

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